Statut de conservation

C'est une espèce qui a déjà disparu d'une partie de son aire potentielle de répartition, l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN) considérant que le dernier bastion de l’espèce était situé en Europe de l’ouest et plus particulièrement en France.

De nombreuses actions sont menées par les chasseurs pour préserver cette espèce. Des plans de chasse avec marquage obligatoire et/ou une limitation de la période de chasse à quelques jours dans l'année, voire des fermetures temporaires de la chasse sont ainsi pratiquées en France.

Les quota de prélèvement étant établit suite à des comptages des reproducteurs (comptage de couple au printemps) et/ou estimation du succès de reproduction (échantillonnage d’été).

Les premières analyses de l’étude mener dans l’Eure montre que la prédation (en particulier le renard) a un rôle très important dans la baisse des populations. La modification de la qualité des milieux, la mécanisation agricole et la taille des parcelles qui ne cessent d’augmenter ont également induit défavorablement sur cette espèce.

Dans les années 90, des jachères cynégétiques ou faunistiques ont été mises en place dans de nombreux territoires et on prouvé leurs efficacité. Depuis la modification de la PAC (politique agricole commune) et l’arrêt des jachère obligatoire, ce type d’aménagement a considérablement baisser (dans l’Eure, une baisse de 50 % des surface a était constaté entre 2007 et 2010). La limitation des prélèvement et les aménagement réalisé par les chasseurs  semble avoir contribué à stabiliser voire à restaurer certaines populations. La protection et restauration de ses habitats via la restauration de haies et bandes enherbées,  ou la mise en place d’une future trame verte, voulut par le grenelle de l’environnement sont aussi des moyens de restaurer les effectifs de l'espèce.

En 2009, la fédération des chasseurs de l’Eure a subventionné l’implantation de prés de 10 km de haie a vocation cynégétique

Si l'espèce a localement disparu, ses méta-populations restent importantes, ce pourquoi son état n'est jugé que faiblement préoccupant du point de vue de la Liste rouge de l'UICN des espèces menacées.

L'espèce a été introduite ou réintroduite (souvent avec succès) dans de nombreuses parties du monde pour la chasse, y compris de vastes régions de l'Amérique du Nord où il est plus communément connu sous le nom de perdrix de Hongrie (Hungarian Partridge), ou plus simplement "Hun". Ces réussites montre également des facultés d’adaptation de cette espèce quand l’habitat est favorable

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Crédit photos: Nicolas Gavard Gongallud - Tous droits réservés
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