Protocole

Plan :

  • La climatologie des différents territoires à étudier
  • Le biotope de chaque exploitation
  • La présence de l’espèce sur ces territoires

I - La climatologie

La seule base de données climatologiques qui fournit des renseignements sur l’hygrométrie, la durée d’ensoleillement et le vent qu’il faudra étudier se situe à Evreux.

Cependant, pour ce qui est de la pluviométrie et de la température, il faudra prendre les bases les plus proches des territoires étudiés, à savoir :

  • Pays d’ouche à Menneval
  • Aviron aux portes d’Evreux
  • Tourny dans le Vexin

Pour avoir une bonne perception de ces différents paramètres, l’étude portera sur une base de données établie sur les 15 dernières années pour chacun des paramètres puis une comparaison sera établie entre les années étudiées ( 2008 et 2009 ) et la moyenne.

Cela permettra de déceler une éventuelle évolution du climat qui pourrait influer sur l’espèce Perdrix grise.

A - Température

Un suivi hebdomadaire des températures minimales et maximales sera mis en place effectué. Ensuite, le suivi sera journalier de mai à juillet pour mieux apprécier les évolutions sur la période de reproduction.

B - L’hygrométrie

Un suivi hebdomadaire et journalier de Mai à Juillet.

C - La durée d’ensoleillement

Suivi hebdomadaire et calcul d’une moyenne mensuelle par territoire.

D - La pluviométrie

Un suivi hebdomadaire de la pluviométrie sera mis en place et deviendra journalier de mai à juillet pour mieux apprécier les évolutions sur la période de reproduction.

E - Le vent

Suivi hebdomadaire et calcul d’une moyenne mensuelle par territoire au niveau de la vitesse mais aussi de la direction (vent dominant).

II - Environnement naturel

Bien sûr, le premier acteur du modelage de l’habitat de la perdrix est l’agriculteur.

1 - Tout d’abord, récupérer pour chaque agriculteur son carnet de plaines ainsi que leur déclaration PAC.

C’est deux outils vont permettre :

- de relever et cartographier les cultures de chaque territoire ainsi que leurs surfaces. Il pourra être  ainsi déterminer la moyenne du parcellaire par exploitant ainsi que leur SAU (utiliser la photographie aérienne de la déclaration PAC).

- de connaître leurs suivis culturaux du travail du sol à la récolte :

. Machinisme

. Dates de toutes les interventions

. Suivi des intrants (engrais, produits phytosanitaire…)

2 - Observation sur le terrain.

Aller chez l’agriculteur pour permettre :

- de définir les différents secteurs de l’exploitation (bocage, plaine, marais, zone urbaine…).

- de quantifier la surface d’éléments fixe en m² pour chaque territoire et effectuer un pourcentage par rapport à la surface totale.

- d’apprécier la pédologie a l’aide d’un profil cultural afin de déterminer la texture et structure du sol.

- d’évaluer les aménagements apportés par l’agriculteur pour la perdrix (abris, agrainoirs à l’ha, bandes de rupture, cultures à gibiers, points d’eau…).

- d’estimer l’abondance de nourriture des perdreaux à proximité de leurs différents territoires (placer les pièges à insectes en bordures de cultures, chemins…).

Toutes ces informations vont permettre de remplir les questionnaires. (Voir en annexe)

III - L’espèce

Le but sera d’étudier la présence de l’espèce sur ces territoires ainsi que son environnement.

A - Comptage de printemps

Il s’agit de repérer et de cartographier le cantonnement des couples entre janvier et février, ce qui engendrera un long travail sur le terrain après avoir préalablement établi un circuit d’observation sur chaque territoire couvrant le maximum de surfaces pour pouvoir cartographier sur une carte IGN le maximum de couples.

Il s’agit de déterminer la densité de couples de perdrix reproductrices au début du printemps (Mars). Le protocole utilisé sera celui de l’ONCFS.

B - Indice de reproduction

L’objectif est de connaître le succès reproducteurs des perdrix par l’estimation de l’âge ratio des oiseaux observés en fin d’été selon le protocole de l’ONCFS. Pour une étude représentative, il serait intéressant d’avoir le plus de compagnies possibles.

C - Identification des compagnies

En Décembre, effectuer un comptage pour apprécier le nombre de compagnies ainsi que le nombre d’oiseaux dans celles-ci.

D - Capture

Il serait intéressant de capturer 1 à 2 couples par territoire afin d’effectuer des prélèvements sanguins ainsi qu’une analyse du foie et des reins pour mieux apprécier la notion de bioaccumulation. Pour que ces analyses soient réalisables il faudra, au préalable, connaître les produits phytosanitaires utilisés par les agriculteurs des différents territoires. Les dates de prélèvements restent à déterminer sachant qu’elles peuvent s’effectuer en décembre ou en mars.

E - Lâcher, braconnage, maladies

Ces 3 facteurs jouent un rôle important dans le développement de la perdrix mais restent difficilement chiffrables. Il suffira d’en prendre connaissance sur le territoire étudié.

F - Prédation

Prendre connaissance des différents prédateurs présents sur les différents territoires afin de savoir si la pression de prédation est forte pour la perdrix. Cela peut se réaliser à l’aide des IKA ( Indice Kilométrique d’Abondance ) et des résultats des piégeages s’il y en a sur ces territoires.

G - Chasse

Analyse des tableaux de chasse, ce qui permettra de connaître les dates exactes d’éclosion des œufs en sa basant sur la taille des rémiges.

Perdrixgrise.com - Copyright © 2010
Crédit photos: Nicolas Gavard Gongallud - Tous droits réservés
Réalisation : Breathin'On